Votre vidéo protection est régulièrement victime de dégradations ? Depuis quelques années, le
vandalisme contre les caméras de vidéo protection a explosé. On en enregistre aujourd’hui en
France près de 300 000 actes par an.
Ces dégradations démontrent cependant l’efficacité et la gêne causée auprès des fauteurs de
troubles. En effet, les caméras les plus ciblées sont celles placées stratégiquement pour
perturber les trafics et autres incivilités.
Quelles solutions existent ?
Pour lutter contre le vandalisme, il existe différentes approches : Un matériel toujours plus robuste. Avec des caméras solides (indice de protection mécanique IK)posées sur des mats renforcés au béton. Déployer des caméras à alimentation autonome pour éviter que les voyous coupent l’alimentation de celle-ci.
Une autre approche est de déployer des caméras discrètes de dimensions réduites ou en les fondant dans le paysage (en leur faisant par exemple appliquer la même peinture que le mobilier urbain) sauf bien sûr si la caméra est là à des fins dissuasives.
Un emplacement plus stratégique
Il est aussi plus facile de positionner les caméras à des endroits où il sera complexe de les
vandaliser. La pose à une hauteur suffisante, et/ou avec des protections anti-escalade peut être
une bonne méthode pour prolonger l’« espérance de vie » du dispositif.
Outre la hauteur, les caméras peuvent aussi être installées de manière à se surveiller
mutuellement. Le schéma d’implantation doit donc prévoir qu’un matériel en protège un autre
en croisant les champs de vision.
Il est aussi possible de placer la caméra loin de la zone à observer et de l’équiper d’une focale
puissante, en particulier à proximité de zones sensibles.
Des caméras plus intelligentes
Investir dans des caméras plus performantes équipées de capteurs permettant de détecter une tentative de dégradations.
Par exemple détecter des vibrations inhabituelles, des chocs, une
chaleur anormale, un masquage… Ainsi si une caméra est dégradée elle pourra être réparée et fonctionnelle plus rapidement.